Champignon Portobello
Nos champignons portobellos ne ressemblent pas à ceux que l’on trouve au supermarché. Fait surprenant, on a exposé des champignons au soleil pour voir s’ils allaient produire de la vitamine D et c’est ce qui est arrivé! Ces champignons spécialement cultivés contiennent ainsi de la vitamine D2, la forme produite par les plantes. La recherche a montré que la vitamine D2 est aussi efficace chez les humains que la vitamine D3, la forme produite par notre peau lorsqu’elle est exposée à la lumière du soleil.
Elle est aussi appelée « vitamine soleil », car notre corps convertit les rayons du soleil en vitamine D. En réalité, ce n’est pas une vitamine, mais plutôt une hormone produite par notre corps. Elle a été incorrectement identifiée comme une « vitamine » dans les années 1920 et depuis, le nom lui est resté.
Mais peu importe le nom qu’on lui donne, la vitamine D est un élément important pour le maintien d’une bonne santé. Elle aide au développement et à l’entretien des os et des dents, et contribue à l’absorption et à l’utilisation du phosphore. Elle est également essentielle à l’absorption du calcium qui, lorsqu’il est associé à un apport suffisant en vitamine D, à une alimentation saine et à la pratique régulière d’exercice, peut réduire le risque de développer de l’ostéoporose.
Comme l’indique une revue médicale, « un taux de vitamine D adéquat semble avoir un effet protecteur contre les problèmes musculosquelettiques, les maladies infectieuses, les maladies auto-immunes, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 1 et de type 2, plusieurs formes de cancer, la dysfonction neurocognitive et la maladie mentale ainsi que d’autres maladies, de même que la stérilité et les complications lors de la grossesse et à la naissance ».
Malheureusement, il semblerait que les trois quarts des adolescents et des adultes américains présentent des carences en vitamine D de même que 50 % des femmes et des hommes âgés de 65 ans et plus présentent une carence en vitamine D.
Cela serait en partie lié à une utilisation accrue d’écran solaire pour se protéger contre les rayons UV nocifs, ainsi qu’à des préoccupations d’ordre environnemental comme la couverture nuageuse et la pollution, mais surtout en raison de l’endroit où nous vivons. En effet, si vous habitez au nord du 37e parallèle – donc au nord de San Francisco, en Californie, du côté ouest, et de Richmond, en Virginie, du côté est, incluant tout le Canada – il est tout simplement impossible d’obtenir suffisamment de vitamine D. Même si quelqu’un vit sous le soleil de plomb des régions du sud, notre mode de vie moderne avec nos emplois de bureau et à l’intérieur limite notre capacité à produire de la vitamine D.
Étant donné que la vitamine D est en fait une hormone, il est en principe impossible de l’obtenir par l’alimentation – ou du moins à partir d’aliments biologiques ou en quantités raisonnables. La vitamine D sous forme de suppléments est presque toujours d’origine animale et provient de la lanoline, l’huile extraite de la laine des moutons. Cela peut sembler acceptable pour certaines personnes, mais pas pour nous. Les produits enrichis de vitamine D comme le lait contiennent pour la plupart cette forme de vitamine D comme additif.
D’autres recherches suggèrent que des taux insuffisants de vitamine D peuvent constituer un facteur de risque de cancer du sein. Comme publié dans Harvard Health, « Lors d’une réunion scientifique en mai 2008, des chercheurs canadiens ont signalé que la carence en vitamine D était associée à de plus sombres conséquences chez les femmes ». En fait, dans une étude comparant 90 femmes atteintes de cancer du sein et 90 femmes sans cancer du sein, on a constaté que « presque toutes les patientes atteintes de cancer du sein souffraient d’une déficience en vitamine D ». Parmi les raisons invoquées, on mentionne que « la vitamine D pourrait jouer un rôle dans le contrôle de la croissance normale des cellules mammaires et empêcher la croissance des cellules cancéreuses du sein ».
Composants actifs
Acide protocatéchique, pyrocatéchol, phosphore et potassium, acide linoléique conjugué
RECHERCHES DISPONIBLES
La vitamine D2 et son efficacité chez les humains par rapport à la vitamine D3
Les chercheurs de cette étude devaient déterminer si la vitamine D2 était moins efficace que la vitamine D3 pour maintenir des taux sériques adéquats de 25-hydroxyvitamine D ou si elle augmentait le catabolisme de la 25-hydroxyvitamine D3. Au cours d’une étude randomisée, contrôlée par placebo en double aveugle, des adultes en bonne santé âgés de 18 à 84 ans ont reçu quotidiennement soit un placebo, 1 000 UI de vitamine D3, 1 000 UI de vitamine D2 ou encore, 500 UI de vitamine D2 plus 500 UI de vitamine D3 pendant 11 semaines à la fin de l’hiver. L’étude a conclu qu’une dose de 1 000 UI de vitamine D2 par jour était aussi efficace que 1 000 UI de vitamine D3 pour maintenir les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et n’a pas eu d’influence négative sur les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D3. Par conséquent, la vitamine D2 est aussi efficace que la vitamine D3 pour maintenir des taux sériques adéquats de 25-hydroxy-vitamine D.
Cette étude avait pour objectif d’établir les taux de 1,25-dihydroxyvitamine D3 [1,25 (OH)2D3] et de 1,25-dihydroxyvitamine D2 [1,25 (OH)2D2] chez 34 adultes en bonne santé consommant chacun 1 000 UI de vitamine D2 ou de vitamine D3 par jour pendant 11 jours. La recherche démontre que la supplémentation avec 1 000 UI de vitamine D2 ou D3 a entraîné des augmentations similaires des concentrations sériques des 25(OH)D respectives et n’a pas altéré les concentrations sériques de 1,25(OH)2D3 ni la concentration totale de 1,25(OH)2D.
Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont soumis 40 hommes et femmes en bonne santé à un essai randomisé contrôlé, en double insu, en groupes parallèles. Les participants ont reçu soit le placebo ou 1 des 4 traitements expérimentaux (D2 ou D3 à 5 ou 10 μg/j) sous forme de boisson au lait malté, pendant une période d’exposition minimale aux rayons UVB au Royaume-Uni. Les résultats ont montré que les boissons enrichies en vitamine D2 et D3 entraînaient des augmentations proportionnelles à la dose (P < 0,001) de leurs métabolites respectifs de 25OHD qui ne différaient pas de manière significative. Ces résultats suggèrent que les formes de vitamine D2 et D3 sont aussi efficaces pour augmenter le taux de 25OHD chez les hommes et les femmes en bonne santé dont l’exposition aux rayons UVB est négligeable.
L’objectif de cette étude était de comparer l’augmentation des concentrations plasmatiques de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D) et l’atteinte de seuils de 50 et 75 mol/L après 3 mois de supplémentation quotidienne en D2 et en D3 chez des nourrissons de 1 mois, en santé, nourris au sein. Les résultats suggèrent que l’augmentation de la concentration de 25(OH)D dans les groupes D2 et D3 n’a pas été différente, ce qui indiquerait que l’apport quotidien de l’une ou l’autre de ces isoformes est admissible chez les nourrissons de moins de 4 mois.
Comparaison de la D2 dérivée des champignons avec les suppléments de D3 traditionnels
Cette étude avait pour objectif de comparer la biodisponibilité de la vitamine D2 de champignons avec la biodisponibilité de la vitamine D2 ou de la vitamine D3 sous forme de supplément. Il est ressorti que la prise de 2 000 UI de vitamine D2 de champignons est aussi efficace pour augmenter et maintenir le taux sanguin de 25-hydroxyvitamine D, un marqueur du dosage de vitamine D d’une personne, que la prise de 2 000 UI de vitamine D2 ou de vitamine D3 sous forme de supplément. Par conséquent, la recherche suggère que les champignons sont une source élevée de vitamine D2 qui, lorsqu’ils sont consommés, peuvent augmenter et maintenir des taux adéquats de vitamine D. L’ingestion de champignons peut également fournir au consommateur une source de vitamine D3 et de vitamine D4.
Peu d’aliments contiennent de la vitamine D2 (ergocalciférol) ou de la vitamine D3 (cholécalciférol). Le traitement de champignons à la lumière UV augmente leur teneur en ergocalciférol et pourrait fournir une source diététique de vitamine D. Cette étude incluant 38 adultes en bonne santé avait pour objectif de déterminer si la consommation d’une portion quotidienne de champignons cuits et traités aux rayons UV pendant 6 semaines augmenterait les niveaux de vitamine D2 et hausserait le taux de vitamine D (évalué en mesurant la concentration totale de 25(OH)D chez des adultes en bonne santé. Deux doses de champignons traités aux rayons UV, de même que des champignons non traités, ont été comparées à des capsules contenant de l’ergocalciférol.
La vitamine D et son impact sur la santé en général
Aux fins de cet article, les auteurs ont combiné des données sur des essais contrôlés randomisés, des méta-analyses et d’autres preuves de l’effet de la vitamine D sur différents états de santé. Leurs résultats suggèrent qu’un taux adéquat de vitamine D semble avoir un effet protecteur contre les problèmes musculosquelettiques (faiblesses musculaires, chutes, fractures), les maladies infectieuses, les maladies auto-immunes, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 1 et de type 2, plusieurs formes de cancer, la dysfonction neurocognitive et la maladie mentale, ainsi que d’autres maladies, de même que la stérilité et les complications lors de la grossesse et à la naissance. La carence ou l’insuffisance en vitamine D est associée à la mortalité toutes causes confondues.
Cet article explore les mécanismes épigénétiques de la vitamine D qui pourraient contribuer à expliquer plusieurs des avantages non osseux de l’augmentation du taux de vitamine D. Les auteurs suggèrent qu’il n’y a pas d’inconvénient à augmenter la consommation de vitamine D, et des observations récentes suggérant que la vitamine D a une incidence sur l’épigénétique fournit un nouvel éclairage sur l’importance de l’apport en vitamine D in utéro pour la réduction du risque de maladies chroniques plus tard dans la vie.
Cet article explorant la relation entre la vitamine D et 137 états de santé, couvre un large éventail de maladies squelettiques, malignes, cardiovasculaires, auto-immunes, infectieuses, métaboliques et autres. Selon les preuves scientifiques disponibles, une corrélation est probable entre les concentrations de vitamine D et le poids à la naissance, la carie dentaire chez l’enfant, les concentrations maternelles de vitamine D à terme et les concentrations d’hormones parathyroïdes chez les patients souffrant d’une maladie rénale chronique nécessitant une dialyse.
Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont effectué une recherche systématique des études prospectives et des expérimentations ayant évalué l’effet des concentrations de 25(OH)D sur les résultats de santé non osseux chez des personnes de 18 ans et plus. L’écart entre les études d’observation et les expérimentations suggère qu’un faible taux de 25(OH)D est un marqueur de mauvais état de santé. Les processus inflammatoires impliqués dans l’apparition de la maladie et son évolution clinique réduiraient la 25(OH)D, ce qui expliquerait pourquoi un faible taux de vitamine D est associé à plusieurs pathologies. Chez les personnes âgées, le rétablissement des déficits en vitamine D dus au vieillissement et aux changements de style de vie en raison d’une maladie pourrait expliquer pourquoi la supplémentation à faibles doses entraîne une légère hausse de la survie.
Cet article décrit les effets bénéfiques de la vitamine D sur la santé humaine en démontrant son rôle en tant que régulateur global de l’homéostasie et examine les points de vue actuels concernant la vitamine D et son rapport avec la physiologie et les pathologies humaines.
L’objectif était d’estimer la réduction des taux de mortalité dans six régions géopolitiques du monde en supposant une augmentation des taux sériques de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] de 54 à 110 nmol/l. Les chercheurs concluent que l’augmentation des taux sériques de 25(OH)D est le moyen le plus efficace de réduire le taux de mortalité au niveau mondial, car le coût de la vitamine D est très faible et qu’il y a peu d’effets néfastes à la prise orale de vitamine D ou à l’exposition fréquente d’une surface corporelle suffisante à un rayonnement UVB modéré.
La vitamine D et son impact sur le développement et la santé des os et des dents
L’objectif de cette étude était d’examiner s’il existe une corrélation entre la concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D (25-OHD) et la performance physique actuelle (défauts de minéralisation, perte osseuse et faiblesse musculaire) et son déclin chez 1 234 hommes et femmes âgés. Les résultats ont révélé que les concentrations sériques de 25-OHD inférieures à 20 ng/ml sont associées à une performance physique inférieure et à un déclin plus important de la performance physique chez les hommes et les femmes âgés.
L’objectif de cette étude d’observation était d’examiner la relation entre les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) et le risque de fracture chez une cohorte de 1 662 hommes. Les résultats ont révélé une relation entre la 25OHD de référence et le risque de fracture en forme de U, avec un risque de fracture accru chez les hommes ayant des niveaux de 25(OH)D sériques faibles ou élevés. Ainsi, la recherche suggère que les hommes ayant des taux sériques moyens de vitamine D (25(OH)D ≥60 à ≤72 nmol/L) ont le plus faible risque de fracture.
Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont évalué la corrélation entre un résultat prédictif du taux plasmatique de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] et l’incidence de la parodontite et de la perte de dents, observées dans 13 581 incidents. Les résultats suggèrent une corrélation entre les indicateurs de la vitamine D et une diminution de l’incidence de la perte de dents et de la parodontite.
Cette étude visait à analyser la relation entre le taux sérique de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] et les données sur la santé dentaire obtenues chez 1 048 enfants. La recherche conclut que les concentrations élevées de 25(OH)D sériques étaient associées à de meilleurs paramètres de santé dentaire.
La vitamine D et son impact sur l’ostéoporose
Dans cette revue, l’auteur fait état des relations entre la vitamine D et le risque de fracture ostéoporotique. Ensuite, il présente les données disponibles dans la littérature concernant les effets de la vitamine D sur des facteurs de risque tels que le risque de chute et la diminution de la DMO, de la performance physique et de la performance cognitive. La recherche confirme l’existence d’une relation entre une faible concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D et de faibles capacités cognitives, ce qui s’est révélé un facteur de risque de chute.
Des chercheurs ont vérifié si la supplémentation en calcium pouvait réduire les fractures ostéoporotiques en effectuant une méta-analyse incluant tous les essais randomisés dans lesquels le calcium ou le calcium combiné à la vitamine D a été utilisé pour prévenir les fractures et la perte osseuse ostéoporotique. La preuve appuie l’utilisation de calcium, ou de calcium en association avec une supplémentation en vitamine D, dans le traitement préventif de l’ostéoporose chez les personnes âgées de 50 ans ou plus.
Ce rapport décrit l’effet de la supplémentation en vitamine D sur la restauration des niveaux de 25(OH)D à ≥ 50 nmol/L chez 371 femmes ménopausées atteintes d’ostéoporose. Les résultats ont révélé que la supplémentation avec des doses médianes quotidiennes de 2 000 UI de vitamine D avaient admirablement fait passer le taux sérique de vitamine D de 88 % des femmes ménopausées atteintes d’ostéoporose à 50 nmol/L dans les 48 jours.
La présente étude avait pour objectif de vérifier si des champignons shiitakes modifiés pouvaient améliorer ou prévenir des symptômes ressemblant à l’ostéoporose chez des souris nourries avec une diète faible en calcium et en vitamine D3. Les résultats indiquent que chez la souris, la vitamine D2 ou le calcium dérivé de shiitakes irradiés peuvent améliorer la minéralisation osseuse par un effet direct sur l’os et en induisant l’expression de gènes absorbant le calcium dans le duodénum et le rein.
RECHERCHES SUPPLÉMENTAIRES
Des recherches sont en cours concernant les effets de la vitamine D en lien avec les problèmes de santé suivants :
La vitamine D et son impact sur le cancer du sein
Aux fins de cette étude, les chercheurs ont effectué une revue systématique et une méta-analyse de la corrélation entre la vitamine D et l’évolution du cancer du sein chez des patientes atteintes de cancer du sein. Ils ont identifié huit études signalant des corrélations entre les taux sanguins de vitamine D (mesurés peu après le diagnostic) et l’évolution du cancer du sein chez 5 691 patientes. Ces résultats soutiennent une corrélation entre de faibles niveaux de vitamine D et un risque accru de récidive et de décès chez les patientes atteintes de cancer du sein au stade précoce.
L’objectif de cette étude était de vérifier les taux sériques de vitamine D chez 90 patientes atteintes de cancer du sein et chez un nombre égal de femmes en bonne santé du même âge afin d’évaluer son degré de risque en corrélation avec la gravité et le stade de la tumeur. La recherche suggère que presque toutes les patientes atteintes de cancer du sein avaient une carence en vitamine D. En outre, les caractéristiques tumorales n’ont pas montré de corrélation significative avec les taux sériques de vitamine D et aucune corrélation n’a été établie entre la densité minérale osseuse et la carence en vitamine D.
Dans le cadre de cette étude, on a mesuré les niveaux de vitamine D chez 512 femmes atteintes d’un cancer du sein au stade précoce. Des données cliniques, pathologiques et diététiques ont été consultées afin d’examiner les effets pronostiques de la vitamine D. Les résultats ont montré que la carence en vitamine D peut être associée à des effets négatifs chez les patientes atteintes de cancer du sein.
Dans cette revue de la littérature, les auteurs examinent cinq études qui évaluent la corrélation entre des taux sériques de 25(OH)D et le taux de survie chez des patients atteints d’un cancer colorectal ou du sein. Les études suggèrent que des niveaux supérieurs à 25(OH)D (> 75 nmol/L) ont été associés à une mortalité significativement réduite chez les patients atteints d’un cancer colorectal et du cancer du sein.
L’objectif de ce rapport était de décrire et d’examiner les concentrations sériques de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] chez 790 survivantes du cancer du sein. Les résultats ont montré que chez ces survivantes, la prévalence de l’insuffisance de vitamine D était élevée, ce qui suggère que les cliniciens pourraient envisager de surveiller le statut de vitamine D chez les patientes atteintes de cancer du sein, le cas échéant.
Cette revue avait pour objectif d’effectuer une méta-analyse de 25 études publiées afin d’évaluer les corrélations entre les taux circulants de 25(OH)D mesurés au moment du diagnostic et l’évolution de la maladie chez des patients atteints de cancer. Les résultats indiquent que les patients atteints de cancer ayant des niveaux circulants de 25 (OH) D plus élevés au moment du diagnostic ont un meilleur pronostic.
La vitamine D et son impact sur la santé mentale
Cette étude visait à déterminer s’il existe une relation entre les concentrations de vitamine D et les individus avec ou sans troubles mentaux courants (CMD), en évaluant dans quelle mesure la corrélation entre la 25(OH)D et les CMD s’explique par ces comportements. Cette étude soutient qu’il existe une corrélation entre de faibles concentrations de 25(OH)D et un risque de dépression courant et subséquent au milieu de l’âge adulte.
Le but de cet essai randomisé, en double insu, contrôlé par placebo, était d’étudier si la supplémentation en vitamine D avait un effet sur les taux de vitamine D, le fonctionnement exécutif et l’autoperception de la santé mentale dans un groupe de 50 adolescents pendant l’hiver. L’analyse de données multivariées a montré que les participants ayant un faible taux de vitamine D ont eu de moins bons résultats lors de tests cognitifs et plus de difficulté à exécuter des tâches secondaires. Ils ont également montré une fréquence plus élevée de problèmes de comportement d’externalisation et de déficit d’attention. Dans l’ensemble, l’étude indique que le taux de vitamine D chez les adolescents peut être important tant pour le fonctionnement exécutif que pour la santé mentale.
Des chercheurs ont analysé une étude cas-témoins, dix études transversales et trois études de cohorte cumulant un total de 31 424 participants. Les chercheurs ont conclu que leurs analyses étaient compatibles avec l’hypothèse selon laquelle une faible concentration de vitamine D est associée à la dépression.
Les chercheurs ont effectué cette étude afin d’évaluer si de faibles niveaux de vitamine D maternelle sont associés à des symptômes dépressifs pendant la grossesse. Le résultat de la recherche a montré que chez les femmes susceptibles de faire une dépression, de faibles niveaux de vitamine D en début de grossesse sont associés à des scores de symptômes dépressifs plus élevés en début et en fin de grossesse.
La vitamine D et son impact sur d’autres problèmes de santé
Cancer colorectal
Cette méta-analyse réunit des études portant sur la relation entre la 25(OH)D et la mortalité des patients atteints de cancer colorectal. Les résultats démontrent qu’un taux sérique de 25(OH)D plus élevé est associé à une mortalité plus faible chez les patients atteints de cancer colorectal. Ces résultats suggèrent que les patients atteints de cancer colorectal présentant un déficit du taux sérique de 25(OH)D devraient rétablir leur niveau à une valeur normale (30-80ng/ml).
Aux fins de cette étude, les chercheurs ont directement mesuré les niveaux sériques de 25(OH)D lors de chirurgies et ont examiné sa corrélation avec le taux de survie chez 257 patients atteints de cancer colorectal. Le résultat suggère que des niveaux plus élevés de 25(OH)D au moment de la chirurgie peuvent être associés à un meilleur taux de survie chez les patients atteints de cancer colorectal.
Fibromyalgie
L’objectif de cette étude était de définir la relation entre le déficit en vitamine D et le syndrome de la fibromyalgie chez 100 femmes. Les chercheurs ont constaté que parmi les 100 femmes atteintes de fibromyalgie, 61 présentaient une carence en 25(OH)D. Ainsi, ils ont conclu que la carence en vitamine D doit être prise en compte dans le traitement du syndrome de la fibromyalgie.
La présente étude visait à déterminer la présence d’une corrélation entre la carence sérique en 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] et les douleurs osseuses non spécifiques chez 276 patients diagnostiqués avec une douleur aux jambes, des douleurs diffuses, des arthralgies, des douleurs aux côtes, des maux de dos et une fibromyalgie. Les résultats indiquent une corrélation entre la carence en vitamine D et une variété de douleurs osseuses non spécifiques, en particulier chez les femmes.
L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence d’une carence en vitamine D (<20 ng/dl) chez 139 patients atteints de fibromyalgie ou de douleurs musculaires. Les résultats ont révélé que 103 (74 %) de ces patients avaient un faible niveau de vitamine D et que le traitement a entraîné une amélioration clinique chez 90 % des patients. Ainsi, les douleurs musculaires non spécifiques peuvent indiquer une carence en vitamine D, et un traitement rapide peut entraîner une disparition des symptômes.
Asthme
L’objectif de cette étude était de déterminer la relation entre les niveaux mesurés de vitamine D et les deux marqueurs de la gravité de l’asthme et de l’allergie chez 616 enfants atteints d’asthme. Les résultats suggèrent qu’une carence en vitamine D est relativement fréquente dans une population équatoriale d’enfants souffrant d’asthme. Chez ces enfants, des niveaux inférieurs de vitamine D sont associés à une augmentation des marqueurs de gravité de l’allergie et de l’asthme.
Des chercheurs ont systématiquement examiné les essais cliniques réalisés chez des enfants évaluant le rôle de la vitamine D sur les complications respiratoires liées à l’asthme dans cinq études. La preuve disponible tirée de cette revue systématique suggère qu’une dose élevée de vitamine D peut prévenir l’aggravation de l’asthme.
L’objectif de cet article était de synthétiser les preuves tirées d’études ayant mesuré la corrélation entre le taux sérique de vitamine D et l’incidence, la prévalence, la gravité et l’aggravation de l’asthme au moyen d’une recherche systématique de la littérature. Ces résultats suggèrent que la supplémentation en vitamine D peut être efficace pour prévenir l’aggravation de l’asthme.
L’objectif de cette revue était d’évaluer de manière critique plusieurs éléments de preuves scientifiques concernant la vitamine D et l’inflammation, en se concentrant principalement sur le syndrome du côlon irritable. Plusieurs éléments de preuve suggèrent que la vitamine D peut modifier la réponse immunitaire dans les cas de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MII).
Cette étude pilote a été réalisée auprès de 18 patients atteints de la maladie de Crohn à un niveau léger ou modéré afin de déterminer la dose de vitamine D nécessaire pour faire passer les taux sériques de vitamine D au-dessus de 40 ng/ml. Les résultats ont révélé que la supplémentation pendant vingt-quatre semaines avec des doses pouvant atteindre 5 000 UI/d de vitamine D3 a efficacement augmenté le taux sérique de 25(OH)D3 et réduit le score d’activité de la maladie de Crohn (CDAI) dans une petite cohorte de personnes atteintes de cette maladie. La conclusion de l’étude suggère que le rétablissement de taux sériques de vitamine D normaux pourrait être utile dans la prise en charge des patients atteints de la maladie de Crohn à un niveau léger ou modéré.
Maladies cardiovasculaires
La présente étude a évalué l’effet d’une carence en vitamine D sur le taux de débit coronarien épicardique, l’athérosclérose subclinique et la fonction endothéliale de 222 patients ayant subi une angiographie coronarienne pour une maladie cardiaque ischémique présumée et ayant une artère coronarienne normale ou presque normale. Une forte corrélation a été trouvée entre la carence en vitamine D et le phénomène de la circulation coronaire lente. En outre, la carence en vitamine D était associée au dysfonctionnement endothélial et à l’athérosclérose subclinique.
Perte de poids
Le but de cette étude était d’examiner de façon prospective l’effet de la perte de poids sur la concentration sérique de 25(OH)D sur 383 femmes en surpoids ou obèses. Les résultats suggèrent que la perte de poids, vraisemblablement associée à une réduction de la graisse corporelle, est associée à une augmentation de la concentration sérique de 25(OH)D chez les femmes en surpoids ou obèses.