Maïtake
Aussi appelé « poule des bois » ou « champignon dansant » par les Japonais, le maïtake est un champignon originaire de la Chine que l’on cultive aussi au Japon et en Amérique du Nord en grappes à la base des chênes, des érables ou des ormes. Même s’il est historiquement vénéré dans la cuisine japonaise et d’usage très courant en médecine chinoise traditionnelle pour ses vertus de longévité et de stimulation du système immunitaire, il a fallu attendre les années 1980 avant que le maïtake soit cultivé à des fins commerciales.
Le maïtake est riche en fibres de polysaccharides appelées « bêta-glucanes », qui activent et augmentent la production de certaines cellules du système immunitaire comme les lymphocytes T et les cellules tueuses naturelles. Ces cellules peuvent aider le système immunitaire à combattre efficacement des maladies et accroître notre résistance à des maladies et des troubles de santé. Comme d’autres champignons médicinaux, le maïtake est aussi un adaptogène, ce qui aide le corps à s’adapter au stress physique, émotionnel et environnemental en soutenant la fonction surrénale, en stimulant le système immunitaire et en favorisant l’équilibre corporel.
La recherche actuelle s’intéresse aux effets du maïtake sur le cancer, le contrôle de la glycémie, le syndrome des ovaires polykystiques et le contrôle de la pression sanguine.
Composants Actifs
Bêta-glucanes, fractions D et MD, griffon-D, polysaccharides immunostimulants complexes, acides aminés, minéraux (potassium, calcium et magnésium) et vitamines B2, D2 et niacine.
Précautions et avertissements
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, consultez un professionnel de la santé avant de consommer ce produit.
RECHERCHES DISPONIBLES
Système immunitaire
Cette étude portait sur les activités immunomodulatrices du maïtake et de son composant bioactif, le peroxyde d’ergostérol. À de faibles concentrations, le peroxyde d’ergostérol a procuré une protection complète contre la toxicité cellulaire. Selon les résultats de l’étude, le peroxyde d’ergostérol pourrait jouer un rôle important dans l’activité immunomodulatrice du maïtake en inhibant la production de médiateurs pro-inflammatoires et en activant la voie de signalisation NF-κB.
Le rôle des glucanes (polysaccharides dérivés du D-glucose) dans la stimulation des réponses immunitaires est étudié depuis des décennies. Dans ce rapport d’étude, les chercheurs s’intéressent aux effets de l’administration orale de maïtake et de shiitake sur les réponses immunitaires. Une dose orale prise à court terme de glucanes immunomodulateurs naturels issus des deux champignons a fortement stimulé les réactions immunitaires cellulaires et humorales.
Dans ce rapport d’étude, les effets du maïtake et du shiitake sur les réactions immunitaires sont examinés. Dans l’étude en question avec témoin négatif, des souris ont reçu une dose orale de maïtake ou de shiitake deux fois par jour pendant 14 jours. Les doses administrées dans l’étude correspondaient à la dose quotidienne recommandée chez l’humain pour chaque ingrédient. Les auteurs ont conclu qu’une dose orale prise à court terme de glucanes immunomodulateurs naturels issus du maïtake et du shiitake a fortement stimulé les réactions immunitaires cellulaires et humorales.
On estime que les polysaccharides seraient d’excellents immunostimulants capables de favoriser la prolifération et l’activité des lymphocytes T, des cellules B, des macrophages et des cellules tueuses naturelles. Cette étude porte sur les effets de cinq polysaccharides issus de champignons, dont le maïtake. Selon les conclusions de l’étude, les polysaccharides pourraient servir de régulateurs immunitaires afin de favoriser la santé du public et celle des astronautes durant les missions spatiales.
RECHERCHES SUPPLÉMENTAIRES
Des recherches sont en cours concernant les effets du maïtake en lien avec les problèmes de santé suivants:
Cancer
Selon des études, la fraction D du maïtake (extraite de ce champignon) a un effet antitumoral chez la souris en stimulant le système immunitaire par l’activation des macrophages, des lymphocytes T et des cellules tueuses naturelles. Dans une étude antérieure, l’association de l’immunothérapie à base de la fraction D du maïtake et de la chimiothérapie indiquait que la fraction D pourrait diminuer la taille de tumeurs du poumon, du foie et du sein chez des patients atteints d’un cancer. Dans cette étude, la fraction D du maïtake a été administrée à des patients atteints d’un cancer sans médicaments anticancéreux, et l’activité des cellules tueuses naturelles a été surveillée parallèlement pour déterminer si elle est étroitement liée à la progression de la maladie. La fraction D du maïtake a freiné la progression des métastases, diminué l’expression des marqueurs tumoraux et augmenté l’activité des cellules tueuses naturelles chez tous les patients examinés. La fraction D du maïtake semble donc réprimer la progression du cancer et exerce principalement son action en stimulant l’activité des cellules tueuses naturelles.
La recherche sur le champignon maïtake et sur ses propriétés immunomodulatrices et antitumorales a permis d’isoler plusieurs composants bioactifs. L’un deux, la fraction D, est reconnu pour réduire la viabilité des cellules tumorales. Cette étude portait sur l’effet de la fraction D isolée sur la viabilité et l’apoptose de cellules du cancer du sein humain. Ces cellules ont été traitées au moyen d’un extrait de maïtake (fraction D) ou laissées intraitées (témoin) pendant 24 heures. Les résultats confirment l’effet apoptotique de la faction D du maïtake dans les cellules du cancer du sein.
L’activité anticancéreuse et immunomodulatrice de la fraction D a été démontrée, laquelle serait en outre potentialisée par la vitamine C selon des recherches. On a ainsi postulé que l’association PDF/vitamine C pourrait représenter une autre voie thérapeutique pour freiner plus efficacement l’évolution du cancer. Cette étude montre que la combinaison PDF/vitamine C peut devenir hautement cytotoxique, ce qui provoque une forte mort des cellules cancéreuses. Ce mécanisme cytotoxique semble découler principalement du stress oxydatif, accompagné d’un arrêt de la phase G1 du cycle cellulaire. Ainsi, étant donné la possible synergie PDF/vitamine C pour induire la mort des cellules par apoptose, il pourrait y avoir des implications cliniques dans le cadre d’une autre voie thérapeutique améliorée pour traiter le carcinome rénal avancé.
Il a été montré que l’injection de la fraction MD (extrait du maïtake) inhibe la croissance tumorale grâce à la stimulation du système immunitaire de l’hôte. Cette étude a démontré que l’administration orale de fraction MD et l’injection intrapéritonéale ont significativement inhibé la croissance tumorale dans des modèles de tumeurs murins. L’étude préclinique indique que la fraction MD est un agent thérapeutique oral utile dans la prise en charge des patients atteints d’un cancer.
Contrôle de la glycémie
Cette étude examine les effets du maïtake sur les taux d’insuline, le poids des organes, la composition du sérum et les îlots de Langerhans chez des rats ayant un diabète provoqué au streptozotocine. L’observation du marquage à l’anticorps de l’insuline dans les cellules de Langerhans du pancréas a montré une coloration diminuée du marquage dans le groupe D. Les cellules du groupe DM étaient plus foncées que celles du groupe D. Selon les résultats, les substances bioactives présentes dans le maïtake pourraient alléger les symptômes du diabète.
La présence de substances à action antidiabétique du maïtake a été confirmée. Dans cette étude, après l’administration orale de maïtake à une souris génétiquement diabétique, on a observé une baisse de la glycémie comparativement au groupe témoin, au sein duquel la glycémie a augmenté avec l’âge. De plus, les taux d’insuline et de triglycérides dans le plasma ont présenté un changement similaire aux taux de glycémie suivant la prise alimentaire de maïtake. Les résultats de l’étude indiquent l’activité antidiabétique du maitake.
Syndrome des ovaires polykystiques
Cet article indique que le maïtake améliore la résistance à l’insuline, soit un aspect clé du syndrome des ovaires polykystiques. Selon l’étude examinée, le maïtake pourrait provoquer l’ovulation chez les femmes atteintes du syndrome et être un traitement d’appoint utile des patientes pour qui le traitement de première intention au clomifène échoue.
Cette étude avait pour but de déterminer les effets d’un extrait de maïtake sur l’ovulation de patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques. Durant la période de traitement, 66,7 % des patientes du groupe avec prise de maïtake ont ovulé, comparativement à 30,8 % dans le groupe témoin. Durant la même période, l’ovulation a été confirmée dans 48,9 % du groupe prenant le maïtake, contre seulement 15,4 % dans le groupe témoin. Ces résultats montrent que le maïtake est efficace pour traiter le syndrome des ovaires polykystiques et qu’il a amélioré le taux d’ovulation indépendamment de la résistance à l’insuline.
Hypertension
Dans cette étude, les effets du maïtake sur l’augmentation progressive et liée à l’âge de la pression artérielle, l’hyperactivité du système rénine-angiotensine (système hormonal qui régule la pression artérielle et l’équilibre des fluides), la diminution de la sensibilité à l’insuline et l’inflammation ont été examinés dans un modèle laboratoire in vivo. On a constaté que le maïtake a stoppé l’augmentation graduelle de la tension artérielle systolique au fil des quatre mois de l’étude, et même qu’il a renversé en partie l’augmentation graduelle antérieure. Selon les données, le maïtake peut réduire l’hypertension liée à l’âge, du moins en partie, grâce à ses effets sur le système rénine-angiotensine.
Cette étude démontre que la pression artérielle chez des rats génétiquement hypertendus a été significativement réduite grâce à l’administration alimentaire de maïtake à partir de l’âge de dix semaines et pendant huit semaines à une population de rats faisant de l’hypertension confirmée.